Combien de chevaux pour un jeune conducteur ?

Pour comprendre la notion de puissance fiscale d’une voiture, à ne pas confondre avec la puissance réelle du véhicule, il faut savoir qu’il existe deux types de chevaux et donc de puissance :

Les chevaux dits vapeurs (Din) correspondent à la puissance réelle du véhicule au niveau des roues et sont souvent pris en compte pour calculer la prime d’assurance auto.

Les chevaux dits fiscaux (CV) mesurent la puissance fiscale d’un moteur pour le calcul du certificat d’immatriculation et de la prime d’assurance.

La puissance fiscale (ou administrative) est exprimée en chevaux fiscaux. Le cheval fiscal est une donnée essentiellement fiscale qui permet le calcul du coût de l’immatriculation du véhicule. 

La puissance fiscale est propre à chaque véhicule et s'exprime en chevaux fiscaux (CV). Pour calculer la puissance fiscale, il a été utilisé une méthode de calcul dans tous les pays européens jusqu’en 1998, qui prenait en compte les émissions de dioxyde de carbone (CO²), exprimées en grammes par kilomètre (g/km). Depuis le 1er janvier 2020, en France, cette formule ne tient plus compte du CO² mais uniquement de la puissance du moteur.

Depuis le 1er janvier 2020, la carte grise¹ d’une voiture électrique est exonérée à 100 % de la taxe régionale, quelle que soit le lieu d’habitation. L’immatriculation d’un véhicule électrique n’est pas non plus concernée par le malus écologique ou le malus au poids.

Cependant, certaines taxes restent dues :

• Taxe fixe (Y.4) : 11 €
• Redevance d’acheminement (Y.5) : 2,76 €
• Prix carte grise voiture électrique (Y.6) : 13,76 €

Pour connaître le nombre de chevaux fiscaux d’une voiture électrique, vous devez identifier sa puissance maximale nette. Elle est renseignée sur le certificat de conformité et inscrite sur la carte grise en case P.2.

Sur la carte grise, désormais appelée certificat d'immatriculation du véhicule, figurent la puissance fiscale, la puissance thermique et le type de carburant, essence ou source d’énergie.

La puissance fiscale de votre véhicule est inscrite sur le certificat d’immatriculation, ex-carte grise, au niveau de la rubrique P.6.

Pour calculer leur prime, un certain nombre de compagnies d’assurance prend en compte le nombre de chevaux fiscaux (CV) du véhicule indiqué sur la carte grise. D’autres s’appuient également sur certains critères techniques liés au modèle du véhicule comme sa puissance réelle (Din), le lieu de résidence et le profil de l’assuré- être un jeune conducteur, par exemple.

Sachez que plus la puissance d’un véhicule est importante, plus la prime d’assurance sera élevée. En clair, l’impact sur le coût de l’assurance sera plus grand pour une voiture puissante que pour un modèle de base, moins puissant.

Le Code des assurances ne définit pas un nombre de chevaux fiscaux maximum pour un jeune conducteur. En pratique, les assureurs considèrent qu'un véhicule de 6 chevaux fiscaux voire 7 CV entre dans la catégorie des moteurs puissants.

En tant que jeune conducteur, la cotisation d’assurance sera donc adaptée à votre profil. Le coût de l’assurance auto de votre première voiture sera potentiellement plus élevé que celui d’un conducteur aguerri pour plusieurs raisons :

Selon la compagnie d’assurance, vous pourrez vous voir appliquer une surprime qui correspond, au maximum, à 100 % du montant de la cotisation initiale (50 % pour les personnes ayant suivi la formation anticipée d'apprentissage de la conduite). Dégressive, la surprime disparaitra entièrement après trois ans sans sinistres responsables.

Pour un premier contrat d’assurance auto, le coefficient de bonus-malus du jeune conducteur est de 1. Le prix de l'assurance auto pourra donc être plus important que pour un conducteur expérimenté, dont le bonus équivaut en général à 0,5.

Le risque d’accident pour un jeune conducteur est a priori plus important du fait de son manque d’expérience (18 % des accidents ont impliqué un conducteur novice en 2019² ). Le prix de l’assurance de cette catégorie de conducteur est généralement plus élevé afin de compenser ce risque.

Même si rien n’interdit à un jeune conducteur, légalement, de conduire un véhicule puissant, cela ne lui rend pas vraiment service.

Une contrainte qui, assortie à des limitations de vitesse de conduite pendant la durée du permis probatoire de trois ans, pourrait couper l’envie à un jeune, qui aurait les moyens financiers, de choisir une voiture trop puissante. Autre argument : le risque élevé de se faire voler une voiture de type sportive.

Par mesure de prévention, un assureur peut conseiller à un jeune conducteur de ne pas prendre un véhicule trop puissant pour plusieurs raisons : la limitation de vitesse et le coût de la prime d’assurance pendant la période du permis probatoire de trois ans ne sont pas compatibles a priori avec la possession d’un véhicule puissant.

La première voiture « idéale » pour un jeune conducteur inexpérimenté serait un modèle de type citadine, facile à prendre en main, et pas trop ancienne.

Jeunes conducteurs, plusieurs critères sont donc à prendre en compte :

Selon la manière dont le jeune envisage d’utiliser le véhicule, il pourrait se diriger vers une voiture qui ne consomme pas trop de carburant s’il doit conduire chaque jour, un petit gabarit pour des déplacements en ville facilités, un modèle d’occasion, etc.

Selon son budget, il pourra choisir une voiture d’occasion d’entrée de gamme, avec peu de kilomètres pour limiter les frais d’entretien, ou une voiture à consommation énergétique responsable (hybride, électrique) s’il a les moyens financiers qui correspondent.

Voiture électrique, hybride ou thermique, selon le choix du modèle et du moteur, les prix de son assurance ne seront pas les mêmes.  

Qu’il soit étudiant ou jeune actif, les possibilités de choisir un véhicule seront différentes. Un jeune conducteur qui travaille pourrait envisager un crédit pour acheter sa première voiture, alors qu’un étudiant, ayant économisé, pourrait s’offrir une voiture d’occasion à prix raisonnable.

Autre critère à prendre en compte, le moment où a été délivré le permis de conduire. Pour un jeune conducteur qui a suivi un mode d’apprentissage classique, elle sera de trois ans, et de deux ans si le jeune était en conduite accompagnée (apprentissage anticipée).

« Tout propriétaire d'un véhicule terrestre à moteur destiné à circuler en France doit l'assurer », précise le site service-public.fr. ³  
L'assurance est un contrat qui garantit, en contrepartie du versement d'une cotisation (ou prime), des prestations précises à un individu, en cas d’un risque prévu dans ledit contrat.

Un jeune conducteur devra donc s’assurer et choisir une assurance auto qui lui convient, et pour ce faire, il existe plusieurs possibilités.

La garantie responsabilité civile, ou assurance au tiers, est la garantie minimale que vous devez souscrire pour assurer votre véhicule. C’est une garantie qui couvre des dommages corporels ou matériels causés à un tiers dans le cas où le jeune conducteur serait responsable d’un accident : dégât à un autre véhicule, blessure à un piéton ou passager, etc.

Pour un jeune conducteur qui souhaite assurer un véhicule neuf, l’assurance auto « tous risques » est la plus adaptée. En effet, elle couvre l’ensemble des dommages matériels et corporels relatif à un accident, causés par l’assuré ou par un tiers. Plusieurs autres garanties sont incluses : le vol, l’assistance ou la catastrophe naturelle.