L'Autonome de Solidarité Laïque : ressources ASL

Comment les valeurs de l'école républicaine sont-elles transmises aux élèves ? Cette « fabrique du citoyen » fonctionne-t-elle encore bien aujourd'hui ? Quel est l’impact de la formation des enseignants dans son amélioration ?

François Dubet, sociologue et professeur émérite à l'université de Bordeaux, répond avec nous à ces questions.

Quelles sont les origines de l’école laïque et comment s’est-elle construite à travers les époques ? En quoi la laïcité est-elle historiquement liée à la formation de citoyens « républicains » ? Quel est l'héritage, aujourd’hui, de la laïcisation initiée par l’école ?

Valentine Zuber, historienne et spécialiste de la laïcité, répond avec nous à ces questions.

Élaborée à l'intention des élèves et de l'ensemble de la communauté éducative, la charte de la laïcité explicite les sens et les enjeux de la laïcité à l'école, son rapport avec les autres valeurs et principes de la République.

Comment s’entend le principe de laïcité ? Un enseignant peut-il promouvoir une religion au sein de sa classe ? Que dit la charte sur le port de signes religieux à l’école ? Quel rôle pour les personnels de l’Éducation nationale ?

Dans un contexte toujours plus difficile pour les personnels d’éducation, où les violences peuvent être quotidiennes dans certains établissements, une figure est régulièrement évoquée : celle de l’élève au comportement dit « hautement perturbateur ».

Ces enfants peuvent être atteints de divers troubles de nature complexe à déterminer que nous regroupons sous le vocable « troubles du comportement ».

Les causes en sont multiples : psychologiques, éducatives, sociales, mais l'élément commun demeure une incapacité à pouvoir respecter dans les règles en mettant à mal les équilibres fragiles des classes et des établissements.

Parmi les phénomènes de violence scolaire, les équipes éducatives sont de plus en plus régulièrement confrontées à des situations de crise liées au comportement « hautement perturbateur », qui peut avoir une traduction très violente tant pour l’élève que pour les personnels et ses camarades de classe.

La prise en charge de ces élèves, une fois repérés, peut prendre différentes formes avec un accompagnement pluridisciplinaire, des scolarisations adaptées en classe relais ou des placements en internats relais.

Lorsque les premières solutions ne suffisent plus, les ARS (agences régionales de santé), puis les DITEP (dispositifs intégrés des instituts thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques) peuvent être sollicités.

Qu’est-ce qu’être confronté au quotidien à un élève à comportement « hautement perturbateur » ? Quels sont les recours et les soutiens possibles ? L’institution a-t-elle vraiment pris la mesure des besoins humains et de formation pour faire face à ces élèves ? Que penser des risques et de la souffrance que cela engendre chez les personnels ?

Nous nous sommes entretenus avec Ghislaine Jorquera, directrice d’une école élémentaire, et Irène Dejardin, vice-présidente de L'ASL, qui ont toutes deux traité des situations liées à ce type d’élèves.

Regards croisés sur ces comportements problématiques, leurs conséquences et les réponses possibles à apporter.