Quels sont les effets de l'alcool sur la conduite automobile ?

• Conducteur titulaire d’un permis probatoire ou en situation d’apprentissage : 0,1 mg par litre d’air expiré (soit 0,2 g/l dans le sang).
• Autre conducteur : 0,25 mg par litre d’air expiré (soit 0,5 g/l dans le sang).

Conducteurs novices (permis probatoire) : à partir de 0,2g/l dans le sang, une amende de 135 € et un retrait de 6 points du permis probatoire.

Conducteurs confirmés :

• Entre 0,5 et 0,8 g/l : une amende pouvant aller jusqu’à 750 € et un retrait de 6 points ainsi qu’une suppression du permis de conduire pour 3 ans.
• À partir de 0,8 g/l : une amende pouvant aller jusqu’à 4 500 €, deux ans d’emprisonnement et une annulation du permis (avec interdiction de le repasser pendant 3 ans maximum)

Perte des garanties d'assurance souscrites (seule la garantie responsabilité civile reste obligatoirement acquise afin d'assurer la protection des victimes mais l’assureur est susceptible de demander le remboursement des sommes versées à son assuré responsable du sinistre).

• Altération de la perception : augmentation de la sensibilité à l’éblouissement, réduction du champ visuel, appréciation faussée des distances et des largeurs.
• Allongement des temps d’action et de réaction : un conducteur alcoolisé met 50 % de temps supplémentaire pour réagir, augmentant ainsi la distance d’arrêt nécessaire. Exemple : À 90 km/h, cela peut représenter 12 mètres supplémentaires, souvent déterminants dans une situation d’urgence.
• Diminution de l’attention et de la concentration : l’alcool réduit la vigilance, augmente la fatigue et altère la résistance à la fatigue.
• Effet désinhibiteur : il pousse à sous-estimer les dangers, à adopter des comportements risqués comme rouler à vitesse excessive ou ignorer les règles de sécurité, telles que le port de la ceinture.

La consommation de drogue renforce les risques : l’alcool associé au cannabis par exemple multiplie par 15 le risque pour un conducteur d’être responsable d’un accident mortel. En savoir plus en consultant Conduire sous l'emprise de stupéfiants : quels risques ?

Conduire en état d’ébriété vous expose à un risque d’accident, mortel ou non, mais expose aussi vos passagers et les autres usagers de la route.

L’alcool est responsable d’un tiers des décès sur la route. Dans 90 % des cas, le taux d’alcoolémie des conducteurs impliqués dépasse 0,8 g/l.

Il n'existe pas de remède miracle pour éliminer l'alcool ou faire baisser le taux d'alcoolémie avec la consommation d'eau, de café salé ou d’huile. Cela n’accélère pas ce processus. L'élimination de l'alcool ne peut se faire que par méthode naturelle.

Le corps élimine l’alcool lentement, à un rythme moyen de 0,10 à 0,15 g/l par heure. Cela signifie qu’il faut environ 2 heures pour éliminer un verre standard.

• Planifier vos sorties pour ne pas avoir à conduire après avoir bu : Dormir sur place, opter pour les transports en commun, prendre un taxi ou désigner une personne sobre pour prendre le volant à votre place (SAM, celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas).
• Prévoir un éthylotest pour vérifier que le conducteur est apte à prendre la route. Pour en savoir plus, consulter notre page d'information sur l'éthylotest.