La prévention routière

SCOP La Navette

5 min


MAJ juillet 2024

Quel que soit l’objet de l’association, dès lors que ses activités impliquent des déplacements sur la route, il est important d’agir pour la sécurité de tous : salariés, bénévoles et usagers.

1
Véhicule en bon état

Première règle s’il en est : contrôler régulièrement les véhicules utilisés. Ainsi, il est essentiel de vérifier régulièrement, et avant chaque grand voyage, la pression des pneus ainsi que leur état d’usure, vérifier le niveau des fluides, le bon état des freins et des feux de signalisation. Sans oublier de nettoyer le pare-brise. Les ceintures de sécurité doivent être fonctionnelles et, le cas échéant, les dispositifs doivent être adaptés à la taille et l’âge des enfants transportés. Et ne pas transporter plus de personnes qu’il n’y a de places et de ceintures.

2
Conducteur concentré sur la conduite

Le fait de conduire doit occuper toute l’attention du conducteur. C’est pourquoi il faut régulièrement faire des pauses si le trajet est long ou si l’on est fatigué. Il est totalement proscrit d’avoir un téléphone en main (amende de 135€ et 3 points). Et les conducteurs dorénavant surpris à commettre une infraction au code de la route tout en tenant un téléphone en main voient leur permis retenu jusqu’à 72 heures, ce qui peut être suivi d’une suspension de permis pour une durée maximale de 6 mois. De même, il est interdit d’avoir un écran destiné à autre chose que la navigation dans le champ de vision du conducteur. Bien qu’autorisés, les systèmes mains-libres distraient néanmoins fortement et sont à utiliser avec modération. Pourquoi ne pas prendre l’habitude de mettre le téléphone en mode « conduite » ?

3
Vitesse respectée

La vitesse est limitée en fonction des typologies de routes et des risques qu’on peut y rencontrer. Plus elle est importante, plus le choc est violent et les conséquences graves. Lorsque la vitesse augmente, le champ de vision du conducteur se réduit. Ainsi à 130km/h, il est réduit à une vision centrale de seulement 30° (contre 100° à 30km/h). De plus, rouler vite fatigue et entraîne une perte de vigilance. L’ensemble de ces facteurs en fait une cause importante d’accidents graves.

4
Alcool limité

L’alcool agit sur le cerveau même à petite dose. Au-delà du taux d’alcoolémie autorisé pour conduire (0,5 g/L ; environ 2 verres standard d’alcool), le champ de vision est rétréci, la perception du relief et des distances est altérée, la vigilance diminue, la résistance à la fatigue est plus faible, la sensibilité à l’éblouissement est accrue, la coordination des mouvements est perturbée et le conducteur tend à sous-estimer les risques. Le danger est donc fortement augmenté. Il est donc impératif de ne pas laisser partir quelqu’un en état manifeste d’ébriété.

5
Transport associatif

Aucune réglementation spécifique n’encadre le fait d’utiliser des voitures personnelles pour transporter des enfants ou des adultes dans le cadre des activités de l’association. Néanmoins, les organisateurs seront avisés de rappeler aux conducteurs les obligations qui leur incombent et les précautions à prendre. L’association peut être tenue pour co-responsable, aux plans civil et pénal, en cas d’accident survenu alors que le danger était manifeste : état dégradé apparent du véhicule, défaut de permis ou d’assurance du conducteur, conducteur ivre, etc. L’association peut souscrire un contrat d’assurance qui couvre les transports utilisant les véhicules des membres de l’association. A défaut, il est important de vérifier que l’assurance des conducteurs permet le transport de tiers.

En savoir plus :

Site de la sécurité routière

Site de la prévention routière

Notre point de vue d'assureur

Sachant que 90 % des accidents routiers pourraient être évités, la MAIF Associations et Collectivités a mis en place différents services de prévention routière. En s’engageant dans un tel programme, non seulement l’association prend soin de ses salariés et de ses bénévoles mais permet également à celles qui sont employeuses de répondre à leurs obligations de prévention relevant du Document unique d’évaluation des risques professionnels.