Les jeunes enseignants se sentent souvent désarmés face à l’indiscipline et au chahut. Nous avons recueilli pour vous conseils et témoignages de tous horizons. Des pistes pour faire bloc avec l’équipe éducative et les parents, tout en optimisant votre engagement.
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FICHE PRATIQUE #ÇaYestJeSuisProf
Le numérique au service de la motivation des élèves>
Agence Tralalere
20 min
MAJ juin 2020
Motiver les élèves… un enjeu majeur pour l’enseignant ! Nous proposons donc dans cette fiche des conseils de mise en œuvre pédagogique et des outils numériques pour vous aider à impliquer davantage les élèves dans le cours.
Ça y est, je suis prof ! Saison 5 - épisode 1 - Mon premier cours numérique
Clotilde, Nathan et Laetitia se retrouvent et partagent tour à tour leur première expérience de cours numérique, en classe et à distance.
1
Proposer un défi collectif, le quiz à temps limité
Mise en œuvre
Le quiz numérique à temps limité vise à défier des équipes d’élèves sur un domaine de connaissances. Voici comment l’on peut s’y prendre.
En amont :
- Identifiez le domaine de connaissances sur lequel va porter le quiz ainsi que sa position dans le processus d’apprentissage (révision des pré-requis ? en cours d’acquisition ? en fin de séquence ? en bilan de période ? etc.)
- Construisez les questions à l’aide d’un outil de création de quiz. Dans le cas d’un QCM, cherchez à ce que chaque réponse ait un sens. L’une d’elle peut revêtir un aspect plus comique, sans que ce soit une obligation !
En classe :
- Choisissez un mode de diffusion du quiz du type « temps réel » et si possible « par équipe ». L’application peut générer elle-même les équipes, celles-ci peuvent se faire par affinité ou encore être équilibrées par l’enseignant.
- Prenez 5 minutes pour permettre aux élèves de se connecter. L’application génère un lien court ou un QR-code pour cela. Il faut être patient et s’appuyer sur l’entraide entre élèves, ce sera de plus en plus fluide à mesure que l’on répète l’activité.
- Donnez quelques conseils portant sur le sens de l’activité, le rôle de la coopération au sein de l’équipe, la place de la compétition entre équipes qui doit rester modeste, etc.
- Lancez le quiz… avec solennité, tel un commentateur sportif, par un « que les meilleurs gagnent » ou encore « 3, 2, 1… go ! », chaque enseignant selon son style !
- Régulez, aidez, encouragez. Une fois le quiz lancé, l’enseignant est libéré de sa position classique face à la classe. Son rôle est alors d’accompagner le bon déroulement du quiz, en maintenant une ambiance saine et bienveillante.
Après l'activité :
- Vous pouvez relancer le quiz en changeant les équipes...
- Prenez note de la « victoire » tout en félicitant toutes les équipes.
- Dans le cas d’une évaluation diagnostique (i.e. sur des pré-requis), il n’est pas toujours nécessaire de corriger le quiz en détail. On pourra cependant mettre en valeur des points de vigilance, des notions-clés à travailler pour la suite.
- Dans un but formatif (en cours d’apprentissage), on peut aussi proposer aux élèves de refaire le quiz plus tard, individuellement.
Pièges à éviter
- Ne confondez pas évaluation et notation. Si un tel quiz collectif devait faire l’objet d’une note, la note risquerait d’effacer tout autre objectif lié au plaisir de réfléchir, de se confronter aux autres et d’apprendre.
- Évitez de lancer un tel défi de classe en début de séance, l’émulation engendrée risquant de rendre difficile le retour à une situation plus classique (type correction par exemple). Si toutefois c’était le parti pris, il est conseillé de prévoir une activité de transition (respiration, cohérence cardiaque...) afin de faciliter le retour au calme des esprits.
- Ciblez un domaine de compétence juste : ni trop familier, ni hors de portée.
- N’insistez pas trop sur l’aspect compétitif. On met en sécurité de l’estime de soi en limitant l’enjeu de la victoire et en constituant des équipes temporaires (on ne perd pas seul).
Type d’outil recommandé : Outils de création de quiz
Ces applications permettent à l’enseignant de créer des questionnaires (types QCM mais aussi, à réponses longues, association d’images, vidéos, etc.) et de les mettre à disposition de ses élèves. Ces derniers répondent en temps réel (synchrone) ou en différé (asynchrone), à un rythme déterminé par l’enseignant ou à leur propre rythme. L’application propose alors divers compte-rendus des réponses, à l’enseignant comme aux élèves.
Exemples d'outils existants :
- Socrative [F]
- Quizlet [F]
- La Quizinière [G]
- Kahoot [F]
- Google Form [G]
- Wooclap [F]
Informations sur les conditions d’accès aux outils pédagogiques numériques proposés, à titre d’exemples, dans la fiche pratique - panorama non exhaustif au 9 juin 2021.
[F] : Freemium. Outil propriétaire gratuit dans une version « basique » mais des fonctionnalités avancées sont payantes. Il nécessite la création d’un compte, au moins pour l’enseignant.
[I-G] : Institutionnel gratuit. Outil institutionnel libre et/ou propriétaire. Dans ce cas, la gratuité peut venir d’une convention ou d’un achat de service par l’institution.
[L-G] : Libre gratuit. Ex : la suite Framasoft.
[P-G] : Outil propriétaire gratuit sans limitations.
[VE] : Gratuit pour l’éducation. Logiciel payant qui offre une version éducation gratuite. Nécessite la création d’un compte et la justification d'exercice professionnel dans le domaine de l'Éducation.
Pour aller plus loin : l’escape game
D’autres types de défis collectifs sont possibles au rang desquels l’Escape Game est très populaire. Ces derniers peuvent en effet engendrer une grande motivation des élèves. Il s’agit pour les élèves de résoudre un certain nombre d’énigmes de façon non linéaire (on ne les résout pas l’une après l’autre) afin de « s’échapper » : sortir d’une salle fermée à clé, désamorcer une bombe (factice !), sauver la planète, etc. Les principes évoqués ci-dessus peuvent être mis en place dans des versions numériques de cette activité.
Tableau comparatif des outils de quiz
1-Informations sur les conditions d’accès aux outils pédagogiques numériques proposés, à titre d’exemples, dans la fiche pratique - panorama non exhaustif au 9 juin 2021.
[F] : Freemium. Outil propriétaire gratuit dans une version « basique » mais des fonctionnalités avancées sont payantes. Il nécessite la création d’un compte, au moins pour l’enseignant.
[I-G] : Institutionnel gratuit. Outil institutionnel libre et/ou propriétaire. Dans ce cas, la gratuité peut venir d’une convention ou d’un achat de service par l’institution.
[L-G] : Libre gratuit. Ex : la suite Framasoft.
[P-G] : Outil propriétaire gratuit sans limitations.
[VE] : Gratuit pour l’éducation. Logiciel payant qui offre une version éducation gratuite. Nécessite la création d’un compte et la justification d'exercice professionnel dans le domaine de l'Éducation.
2
Impliquer les élèves dans la construction du cours et de ses ressources, le cahier collectif
Mise en œuvre
Un cahier collectif est un document numérique « en ligne » accessible et modifiable par l’enseignant comme par ses élèves. Sous forme de diaporama, il permet aux élèves de partager leurs recherches, leurs productions et de commenter, améliorer celles des autres. Le cahier collectif est alors un objet commun à toute la classe : c’est autant une trace écrite des travaux réalisés qu’un outil de mutualisation des travaux (via vidéo-projection par exemple).
En amont :
- Créez un document « en ligne » avec un outil d’écriture collaborative : le cahier collectif de la classe.
- Proposez un gabarit pour le document (exemple pour un diaporama collaboratif : une diapositive « titre », une diapositive « ressources », une diapositive « modèle de contribution » à dupliquer par les élèves).
- Partagez le lien vers le cahier collectif avec ses élèves.
En classe :
- Affichez le document au vidéoprojecteur.
- Présentez aux élèves les finalités du cahier collectif : partager les travaux et en garder une trace commune.
- Insistez sur la responsabilité collective : un seul élève peut tout supprimer (même s’il existe la possibilité de revenir à une version antérieure…) !
- Invitez les élèves à contribuer au cahier. Chaque groupe peut être responsable d’une diapositive ou d’une section du document, on peut aussi proposer à un groupe de réviser le travail d’un autre groupe, etc.
- Validez collectivement les contenus. Le tout étant projeté, vous pouvez parcourir et valider en temps réel la qualité des contributions, par exemple en apposant un symbole de validation spécifique (pouce levé, pastille verte, etc.).
Après l'activité :
- Poursuivez la validation, l’harmonisation du document. Vous pouvez écrire des remarques, fusionner, synthétiser, reformuler les contributions des élèves.
- Vous pouvez également proposer à certains élèves de partager de nouveaux contenus (comme la réponse à un exercice) depuis chez eux, en prévision d’une correction au début de la séance suivante.
Pièges à éviter
- N’oubliez pas d’établir des règles : « on n’écrit pas n’importe quoi », « on n’efface pas la contribution d’un autre », « on ne fait pas de commentaires désobligeants », etc.
- Anticipez les inévitables contournements des règles établies. Il est possible, la première fois, de proposer aux élèves d’écrire justement ce qui leur passe par la tête… des bêtises pourquoi pas ! Ce moment peut alors jouer le rôle d'exutoire (qu’il faut évidemment aussi réguler en posant des limites). En effet, avec le temps, l’écriture collective devient une modalité « classique » de travail et il n’est plus si drôle de la détourner.
- Prémunissez-vous d’une perte de données en créant des copies de sauvegardes de temps en temps.
- Préservez une forme d’anonymat sur le document collectif. Évitez d’y faire inscrire noms et prénoms ou toute information personnelle. L’outil choisi doit permettre de respecter le Règlement Général de la Protection des Données (RGPD - voir la fiche « Prendre en compte et éduquer aux données personnelles des élèves »).
- Ne cherchez pas la perfection du contenu. C’est un cahier d’élève en quelque sorte, même s’il est collectif. Si l’on ne saurait accepter d’y voir figurer des erreurs non reconnues comme telles, il ne faudrait pas non plus tout reformuler au risque de dénaturer l’objet en un cours du professeur (vous en avez déjà sûrement un !).
Type d’outils recommandés - Outils d’écriture collaborative
Un outil d’écriture collaborative est un traitement de texte, un diaporama, un carnet de note ou tout support numérique qui permet une écriture « à plusieurs mains » en temps réel. Les contributeurs y ont accès en lecture seule, en commentaire ou en écriture et ce, à n’importe quel moment. A noter que les Wikis ne permettent pas la modification d’une même partie en simultané.
Exemples d’outils existants :
- Google Slides
- Powerpoint (mode collaboratif)
- Beautiful.ai (en Anglais) [F]
- divers Wikis dont ceux intégrés aux ENT (Espaces Numériques de Travail) [G]
Informations sur les conditions d’accès aux outils pédagogiques numériques proposés, à titre d’exemples, dans la fiche pratique - panorama non exhaustif au 9 juin 2021.
[F] : Freemium. Outil propriétaire gratuit dans une version « basique » mais des fonctionnalités avancées sont payantes. Il nécessite la création d’un compte, au moins pour l’enseignant.
[I-G] : Institutionnel gratuit. Outil institutionnel libre et/ou propriétaire. Dans ce cas, la gratuité peut venir d’une convention ou d’un achat de service par l’institution.
[L-G] : Libre gratuit. Ex : la suite Framasoft.
[P-G] : Outil propriétaire gratuit sans limitations.
[VE] : Gratuit pour l’éducation. Logiciel payant qui offre une version éducation gratuite. Nécessite la création d’un compte et la justification d'exercice professionnel dans le domaine de l'Éducation.
Pour aller plus loin
Parmi les contributions au cours que l’on peut demander à nos élèves, la création de quiz (voir première rubrique) est une option très pertinente. En effet, en créant eux-mêmes un quiz à proposer à leurs camarades, les élèves non seulement s'impliquent dans le cours, créent une nouvelle ressource, mais prennent aussi du recul sur leurs apprentissages (ils pratiquent la métacognition) : quelle question poser ? Dans quel but ? Quelles réponses possibles proposer ? etc.
3
Réaliser des enquêtes via un mur virtuel collaboratif
Mise en œuvre
L’apprentissage par l’enquête est une forme d’enseignement qui a fait ses preuves pour développer la capacité des élèves à résoudre des problèmes complexes, souvent plus motivants » (Newmann et al. 1995). Il s’agit pour l’enseignant de construire le cours à partir des questions que les élèves se posent sur un certain sujet, plutôt que de soi-même choisir les questions et leurs réponses. Un mur virtuel collaboratif peut permettre de récolter les questions et premières recherches des élèves et de s’appuyer dessus pour lancer le cours.
En amont :
- Choisissez un thème dans lequel seront appelés des éléments du chapitre en cours : par exemple « le lien entre la pression et l’altitude», en cours de mathématiques (chapitre des fonctions de référence).
- Créez un mur virtuel collaboratif.
- Inscrivez-y une consigne simple pour présenter l’enquête. Par exemple : « choisir une question que l’on peut se poser sur le lien entre la pression et l’altitude. Proposer des éléments de réponses (site web, vidéo, graphique, etc.) ».
- Partagez le lien vers le mur virtuel à vos élèves avec un accès en écriture.
- Communiquez le travail à faire pour la séance suivante..
- Pour préparer votre séance en classe, analysez les réponses de vos élèves : faites des liens, imaginez à quel élève vous pourriez demander de présenter son travail en premier.
En classe :
- Projetez le mur collaboratif et rappelez la consigne.
- Donnez la parole à vos élèves. Certains ont peut-être travaillé sur la même question, c’est l’occasion de confronter leurs travaux, leur représentation de la problématique, etc.
- Faites du lien entre les différents sujets traités par vos élèves.
- Aidez à la synthèse du travail au cahier. Chaque groupe peut être responsable d’une diapositive ou d’une section du document, on peut aussi proposer à un groupe de réviser le travail d’un autre groupe, etc.
- Validez collectivement en résumant les connaissances apportées et en mettant en valeur de nouvelles questions propres à lancer l’activité suivante. Par exemple : « la pression baisse lorsque l’altitude augmente… mais comment prévoir la valeur de la pression à une altitude donnée, sans se déplacer ? »
Après l'activité :
- Faites référence à cette enquête la validation, l’harmonisation du document. Vous pouvez écrire des remarques, fusionner, synthétiser, reformuler les contributions des élèves.
Pièges à éviter
- N’oubliez pas d’établir des règles : « on n’écrit pas n’importe quoi », « on n’efface pas la contribution d’un autre », « on ne fait pas de commentaires désobligeants », etc.
- Anticipez les inévitables contournements des règles établies. Il est possible, la première fois, de proposer aux élèves d’écrire justement ce qui leur passe par la tête… des bêtises pourquoi pas ! Ce moment peut alors jouer le rôle d'exutoire (qu’il faut évidemment aussi réguler en posant des limites). En effet, avec le temps, l’écriture collective devient une modalité « classique » de travail et il n’est plus si drôle de la détourner.
- Prémunissez-vous d’une perte de données en créant des copies de sauvegardes de temps en temps.
- Préservez une forme d’anonymat sur le document collectif. Évitez d’y faire inscrire noms et prénoms ou toute information personnelle. L’outil choisi doit permettre de respecter le Règlement Général de la Protection des Données (RGPD - voir la fiche « Prendre en compte et éduquer aux données personnelles des élèves »).
- Ne cherchez pas la perfection du contenu. C’est un cahier d’élève en quelque sorte, même s’il est collectif. Si l’on ne saurait accepter d’y voir figurer des erreurs non reconnues comme telles, il ne faudrait pas non plus tout reformuler au risque de dénaturer l’objet en un cours du professeur (vous en avez déjà sûrement un !).
Type d’outils recommandés - Murs virtuels collaboratifs
Exemples d’outils existants :
- Padlet [F]
- Lino [F]
- Murs virtuels des ENT [G]
Informations sur les conditions d’accès aux outils pédagogiques numériques proposés, à titre d’exemples, dans la fiche pratique - panorama non exhaustif au 9 juin 2021.
[F] : Freemium. Outil propriétaire gratuit dans une version « basique » mais des fonctionnalités avancées sont payantes. Il nécessite la création d’un compte, au moins pour l’enseignant.
[I-G] : Institutionnel gratuit. Outil institutionnel libre et/ou propriétaire. Dans ce cas, la gratuité peut venir d’une convention ou d’un achat de service par l’institution.
[L-G] : Libre gratuit. Ex : la suite Framasoft.
[P-G] : Outil propriétaire gratuit sans limitations.
[VE] : Gratuit pour l’éducation. Logiciel payant qui offre une version éducation gratuite. Nécessite la création d’un compte et la justification d'exercice professionnel dans le domaine de l'Éducation.
Pour aller plus loin
Plutôt que de faire partager des ressources ou quelques phrases en lien avec une problématique, l’enseignant peut demander à ses élèves une production plus construite. Par exemple, les élèves peuvent s’entraîner à l’oral en présentant les résultats de leur recherche dans un court enregistrement, de 60 secondes par exemple, audio ou vidéo qu’ils partagent alors sur le mur virtuel. C’est un excellent exercice de synthèse et d’expression, en vue notamment de l’épreuve du Grand Oral en Terminale. Attention toutefois à la récolte en ligne de production d’élèves, ces dernières doivent se faire dans un cadre sécurisé du point de vue des données personnelles, en accord avec le RGPD.
Informations supplémentaires sur les sources
Motivation :
http://rire.ctreq.qc.ca/2019/01/les-differents-types-de-motivation-selon-la-theorie-de-lautodetermination/
Postures enseignantes (D. bucheton):
http://neo.ens-lyon.fr/neo/formation/analyse/les-postures-enseignantes
Rapport CNESCO :
http://www.cnesco.fr/fr/numerique-et-apprentissages-scolaires/contributions-thematiques-du-dossier-numerique/
Escape Game :
https://profpower.lelivrescolaire.fr/escape-game-pedagogique/
A lire ensuite
« C’est une classe très hétérogène… » Un commentaire que l’on entend souvent en conseil de classe… et pour cause ! Depuis la démocratisation de l’École au cours du XXème siècle, la gestion des différences de niveau dans la classe est devenue un des défis les plus importants de l’enseignant. Cependant, l’hétérogénéité peut aussi devenir une vraie richesse sur laquelle s’appuyer : certains élèves comprennent rapidement mais ont du mal à formaliser un travail écrit, d'autres sont plus lents à comprendre mais possèdent des qualités rédactionnelles, etc. Nous proposons donc dans cette fiche des conseils de mise en œuvre pédagogique et divers outils numériques pour vous accompagner face à l’hétérogénéité de votre classe.
Si le numérique à l’école est d’abord un outil au service de la pédagogie, son usage par les enseignants comme par les élèves pose de nombreuses questions, de sécurité mais aussi de droit, de citoyenneté, d’éthique… Éduquer à un usage raisonné des outils numériques, particulièrement à l'utilisation des données personnelles, est aujourd’hui un enjeu scolaire dans lequel l’enseignant tient toute sa place, indépendamment de sa discipline. Mais il n’a pas vocation à avoir d’emblée toutes les réponses ! Il peut lui aussi se former peu à peu, aux côtés de ses élèves. Nous proposons donc dans cette fiche des conseils de mise en œuvre pédagogique et des outils pour vous aider à accompagner les jeunes dans leurs usages du numérique et les sensibiliser aux données personnelles.
Nous avons réuni le 17 novembre 2021 plusieurs spécialistes pour parler du cyberharcèlement en milieu scolaire. Nous vous proposons dans cette fiche le replay de cet événement ainsi que les informations essentielles à retenir sur cette thématique.