La prévoyance : pour qui et pourquoi ?

MAIF, Conseils sur la prévoyance

8 min


MAJ juin 2023

Les contrats de prévoyance s’adressent à tout un chacun, car un coup dur, ça n’arrive pas qu’aux autres.

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Qui est concerné par la prévoyance ?

Chacun d’entre nous peut être victime d’un accident, tomber gravement malade ou décéder prématurément. Des incidents qui auront inévitablement des conséquences pour nos proches. 

Tout le monde

Il n’y a pas d’âge, ni d’état de santé particulier à respecter pour souscrire un contrat de prévoyance. On peut être jeune, en pleine forme, et malheureusement avoir un accident. Toutefois, ce type de couverture est particulièrement utile dès lors que l’on souhaite protéger ses proches. 

Les couples à fort écart de revenus

Si votre conjoint perçoit un salaire inférieur au vôtre, il est indispensable de vous assurer contre le risque d’incapacité (arrêt de travail), d’invalidité et de décès. La baisse ou la perte de vos revenus professionnels va être encore plus dommageable pour le couple. Le phénomène sera d’autant plus conséquent si votre conjoint ne travaille pas et ne touche donc pas de revenu.

Les foyers avec enfant(s)

L’éducation d’un enfant s’accompagne forcément de nombreux coûts (alimentation, habillement, santé, scolarité, loisirs...) et d’autant plus s’il effectue des études supérieures. Un événement imprévu peut à tout moment perturber l’équilibre financier du foyer.

Les familles mono parentales

Les parents qui élèvent seuls leurs enfants ont une responsabilité financière vis-à-vis d’eux encore plus importante que des parents en couple ou en garde alternée. Comme ils sont les seuls à assumer leur charge, ils peuvent encore moins se permettre une chute temporaire voire définitive de leur revenu. 

Les personnes en charge d’un enfant ou d’un proche malade ou handicapé

S’occuper d’un proche atteint d’une maladie grave, souffrant d’un handicap ou d’une perte d’autonomie implique généralement de prendre en charge tout ou partie de ses dépenses (loyers, courses alimentaires, vêtements, frais de santé...). Une chute de revenu de l’aidant a forcément un impact sur l’enfant ou la personne aidée. 

Les seniors

Plus on vieillit et plus les risques de maladie et de perte d’autonomie augmentent. La garantie des accidents de la vie courante permet d’amortir les impacts financiers et organisationnels (aide à domicile, aménagement du logement…) d’un accident domestique, notamment des chutes qui peuvent avoir de lourdes conséquences à un âge avancé.  Avec l’assurance obsèques, le senior peut financer, de son vivant, ses futures funérailles.

Et les indépendants ?

Les travailleurs non salariés (TNS) disposent de régimes obligatoires de protection sociale souvent moins couvrants que ceux des salariés et des fonctionnaires. Les TNS qui travaillent seuls sont particulièrement pénalisés en cas d’arrêt de travail, puisqu’ils ne peuvent pas récupérer le chiffre d’affaires perdu. 

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Pourquoi être prévoyant face aux aléas de la vie ? 

Un accident de la vie courante, un arrêt de travail, une invalidité ou un décès peut engendrer des dépenses financières importantes et une désorganisation du foyer. Les contrats de prévoyance servent à compenser ces conséquences.

Les conséquences financières

En cas d’accident de la vie courante

Chute, brûlure, intoxication, morsure, asphyxie... font partie des accidents de la vie courante. Ces événements peuvent survenir à la maison, à l’école, lors de la pratique d’un sport, d’un loisir ou en vacances. Ils sont fréquents et peuvent déboucher sur un long arrêt de travail, des dépenses de soins non prises en charge, des séjours en établissement de rééducation…

À savoir

Si l’accident laisse des séquelles, il faut une aide à domicile voire l’aménagement du logement ou de la voiture. S’il concerne un enfant, une garde et un suivi des cours à la maison peuvent être nécessaires.

5 millions

de visites aux urgences

résultent d’accidents de la vie courante chaque année1.

20 000

décès

sont liés chaque année à des accidents de la vie courante2.

En cas d’arrêt de travail 

Les régimes obligatoires de protection sociale versent des indemnités journalières (IJ) en cas d’arrêt de travail à la suite d’un accident ou d’une maladie. Le montant des IJ dépend du niveau de rémunération et du statut professionnel de la personne arrêtée (salarié, fonctionnaire, indépendant...). Plafonnée, cette indemnisation ne permet pas de maintenir son niveau de vie.

En cas d’invalidité

Lorsque l’on devient invalide, un aménagement de son logement est nécessaire. On a aussi besoin d’une aide à domicile et d’une auxiliaire de vie pour l’accomplissement des actes quotidiens (se lever, se déplacer, se laver, s’habiller, se nourrir). Les salariés, fonctionnaires et travailleurs indépendants ont droit à une pension d’invalidité. Cette prestation représente, selon la catégorie d’invalidité, entre 30 % et 50 % de la dernière rémunération dans la limite d’un plafond situé entre 1 000 et 3 000 € par mois.

En cas de décès  

Le conjoint marié et le partenaire de Pacs désigné comme héritier par testament sont exonérés de droits de succession.

À savoir

En revanche, le concubin, la concubine et le partenaire pacsé non désigné comme héritier sont considérés comme des personnes extérieures à la famille du défunt et, à ce titre, taxés à 60 %.

En plus des frais d’obsèques et notariés, le conjoint survivant doit continuer à payer le loyer, les factures (eau, électricité, gaz...) et les impôts. Si le défunt n’était pas assuré à hauteur de 100% par une assurance emprunteur, il devra honorer une partie des mensualités de remboursement du crédit immobilier. Si le couple a des enfants, il devra assumer le coût de leur éducation. Par exemple, le coût des études se situe entre 850 € et 1 332 € par mois, selon la ville3.

Les frais liés aux obsèques

En quelques chiffres

  • 3 800 €, c’est le montant moyen dépensé en frais d’obsèques pour une crémation en France4.
  • 4 300 €, c’est le montant moyen dépensé en frais d’obsèques pour une inhumation en France5.
  • 5 700 €, c’est le montant moyen dépensé en frais notariés pour un héritage évalué à 200 000 € en France6.

Et l’épargne ?

En cas de coup dur, l’argent mis de côté peut contribuer aux premières dépenses. Mais cette épargne s’avère le plus souvent insuffisante pour pallier une baisse de revenu et le financement de frais supplémentaires sur une longue période (résultants d’une maladie grave, d’une invalidité ou d’un décès). D’ailleurs, tous les Français n’ont pas les moyens d’épargner, seulement 6% des familles avec enfants déclarent disposer d’un pécule suffisant en cas de décès prématuré7. 

Côté MAIF

Il n’est pas toujours facile d’aborder certains sujets, comme par exemple, l’assurance décès. Et pourtant, pour préserver l’avenir de vos proches, anticiper les conséquences d’un aléa de la vie… rien ne vaut un échange avec un conseiller. C’est pourquoi, nous vous invitons à faire le point sur votre protection.

  • Nos conseillers sont à votre écoute.
  • Ils ne sont pas commissionnés à la vente. Le seul intérêt en jeu : c’est le vôtre.

Le contrat Rassurcap Solutions est conçu et géré par MAIF VIE, filiale assurance vie de MAIF, et proposé par MAIF. Les prestations de services du contrat sont mises en œuvre par IMA SERVICES.
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