Pourquoi souscrire un contrat de prévoyance ?

MAIF, Conseils sur la prévoyance

7 min


MAJ juin 2023

Un contrat de prévoyance permet de réduire les conséquences financières induites par un aléa de la vie et ainsi protéger sa famille d’une baisse de revenu.

1
Êtes-vous sûr d’être bien couvert ?

Les indemnisations prévues par les organismes de protection sociale et par les contrats collectifs des entreprises ne sont pas suffisantes pour maintenir durablement son niveau de vie et celui de ses proches en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès.

Vous disposez d’une prévoyance collective

Même si vous avez adhéré à un contrat collectif de prévoyance par le biais de votre entreprise, vous n’êtes pas toujours entièrement protégé.

Une couverture limitée

Les contrats collectifs de prévoyance concernent seulement les salariés du secteur privé et ne sont pas systématiques. Les montants des prestations (indemnités journalières, capital, rente) sont plafonnés et varient beaucoup d’un contrat collectif à un autre.

Une couverture pas toujours adaptée

Un contrat collectif ne prend pas en compte votre situation personnelle (âge de l’adhérent, présence et âge des enfants, d’un proche handicapé, écarts de revenus importants avec le conjoint...) et votre profession (professions à risques...). Il ne permet pas toujours de personnaliser le montant des prestations et les bénéficiaires à couvrir.

Une couverture uniquement financière

Généralement, les prévoyances collectives proposent uniquement une indemnisation financière. Les contrats individuels, quant à eux, prévoient le plus souvent des services d’accompagnement (aide-ménagère, garde d’enfant, soutien psychologique…).

Vous ne disposez pas de prévoyance collective

Vous n’avez pas accès à la prévoyance collective parce que votre entreprise ne vous propose pas un tel contrat ou parce que vous n’êtes pas salarié. La souscription d’une prévoyance individuelle, comme l'assurance décès est d'autant plus nécessaire, car vous bénéficiez uniquement de la couverture réduite de votre organisme de protection sociale.

Le cas particulier des fonctionnaires

Les agents de la fonction publique peuvent demander à l’administration, la collectivité ou l’hôpital qui les emploient de payer une partie des cotisations de leur prévoyance individuelle. Mais tous les employeurs publics n’offrent pas une telle prise en charge.

2
Qui devrait souscrire un contrat de prévoyance

Face aux aléas de la vie, la prévoyance est un moyen d’assurer la pérennité de son foyer, maintenir son niveau de vie, garantir l’avenir de ses enfants... il est donc important de souscrire un contrat de ce type pour ses proches (conjoint, enfants, parents…).

Quelles sont les questions à se poser ?

« Pourrai-je rembourser tous les frais de santé en cas d’accident (soins dentaires, frais liés à une hospitalisation…) ? Arriverai-je à surmonter tous les frais induits pour le maintien à domicile en cas de handicap ? Serai-je capable d’emmener mes enfants à l’école si un accident m’immobilisait ? Comment feraient mes proches si je n’étais plus là, arriveraient-ils à faire face financièrement ? »

Si la réponse n’est pas si évidente que cela, il faut envisager la souscription d’un(de) contrat(s) de prévoyance.

Les bons moments pour souscrire

  • Quand on se met en couple ou que l’on se (re)marie
  • Quand on devient parent ou quand on est déjà parent
  • Quand on achète un bien immobilier (en complément de la prise en charge des mensualités du crédit en cas d’arrêt de travail, d’invalidité ou de décès)
  • Quand on change de travail et que l’on ne dispose plus d’une prévoyance collective ou qu’elle est moins protectrice que la précédente
  • Quand on se sépare et qu'on devient seul à assumer une baisse de revenu suite à un aléa de la vie

Faisons le point ensemble

Nos conseillers sont à votre écoute pour évaluer avec vous le contrat le plus adapté à votre situation.

3
Pourquoi se protéger des accidents de la vie courante ?

À la maison ou pendant ses loisirs, une blessure, une brûlure, une intoxication... peuvent avoir des conséquences financières qui ne sont pas ou partiellement prises en charge par la Sécurité sociale et la complémentaire santé.

Une indemnisation insuffisante

Un accident de la vie courante peut entraîner d’importants frais de santé. Les dépassements d'honoraires des médecins spécialistes, le matériel ou encore les prothèses sont, parfois même, mal remboursés par l'Assurance maladie et la complémentaire santé.

Des services d’aide utiles

L’organisme de protection sociale et certaines complémentaires santé se limitent aux dépenses de soins. Or, la victime d’un accident de la vie courante peut avoir besoin de services d’accompagnement, comme une aide-ménagère ou une garde d’enfant.

Une couverture très protectrice

Ces contrats évitent de subir un « reste à charge ». Ils prévoient une palette de services (dont l’aide administrative et le soutien psychologique) très utile si l’accident engendre un handicap. Le versement de capitaux pour réaliser des travaux d'aménagement du domicile en cas de graves séquelles peut être proposé.

Une assurance indiquée pour les sportifs

L’activité sportive est source d’accidents, il est donc nécessaire de bien se couvrir. Cependant, il faut être vigilant car la pratique de sports à risques (boxe, parachutisme, plongée sous-marine, ski hors-piste...) peut être exclue des garanties de prévoyance de base et collective, voire de certains contrats accident de la vie courante.

4
Pourquoi se protéger d’un décès prématuré ?

Le décès prématuré du conjoint, d’un parent… entraîne bien souvent une baisse de revenus pour les proches alors même que les charges du foyer (logement, dépenses courantes…) sont identiques.

Garantir un soutien financier à ses proches avec l'assurance décès

Baisse de revenu

L’Assurance maladie verse un capital décès de seulement 3 738 €1. Une somme qui ne couvre parfois même pas les frais d’obsèques. L’assurance décès permet de déterminer un capital plus conséquent qui sera versé aux bénéficiaires désignés (conjoint, enfants et/ou tierce personne).

Financement des études des enfants

Après déduction des différentes aides (bourses, APL…), le reste à charge moyen pour un étudiant s’élève à 874 € par mois2. Une assurance décès peut proposer généralement un capital ou une rente éducation jusqu’aux 25 ans de l’enfant s’il poursuit des études supérieures.

Épargne souvent insuffisante

Rares sont les ménages qui disposent d’une épargne correspondant à deux ou trois ans de salaire du couple. L'assurance décès permet donc de préserver cette épargne et de faire face à la perte de revenu et au financement des projets.

Avantages successoraux

Le capital et/ou les rentes versés par une assurance décès sont exonérés de droits de succession.

Le mariage : le statut le plus protecteur

Le concubin ou le partenaire de Pacs sont considérés comme des personnes extérieures à la famille du défunt. À ce titre, leur héritage est imposé à 60%. Le capital de l’assurance décès peut s’avérer utile pour financer les frais de succession. Le conjoint ou le partenaire pacsé, s’il est désigné héritier par testament, ne paie pas d’impôt sur la succession.

Quelles sont les questions à se poser ?

« Pourrai-je rembourser tous les frais de santé en cas d’accident (soins dentaires, frais liés à une hospitalisation…) ? Arriverai-je à surmonter tous les frais induits pour le maintien à domicile en cas de handicap ? Serai-je capable d’emmener mes enfants à l’école si un accident m’immobilisait ? Comment feraient mes proches si je n’étais plus là, arriveraient-ils à faire face financièrement ? »